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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2012-10-31 | [This text should be read in francais] | Submited by Guy Rancourt Voici parfaite la femme. Mort, Son corps arbore le sourire de l’accomplissement; L’illusion d’une nécessité grecque Flotte parmi les volutes de sa toge; Ses pieds Nus semblent dire : Nous sommes arrivés jusqu’ici, c’est fini. Chaque enfant mort lové, serpent blanc, Un à chaque petit Pichet de lait, vide dorénavant. Elle les a repliés Dans son corps comme des pétales De rose se ferment quand le jardin Se fige et que les odeurs saignent Aux gorges douces et profondes de la fleur de nuit. Rien ne saurait toucher ni attrister la lune Qui regarde sans broncher depuis sa cagoule d’os. Elle a l’habitude de ce genre de chose. Et ses ténèbres craquent, et ses ténèbres durent. (Sylvia Plath, Ariel, traduction française de Valérie Rouzeau)
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